Arrêt maladie et congé maternité

Lorsque la grossesse d’une salariée est constatée, celle-ci bénéficie d’un congé maternité.

Ce congé peut être pris en partie avant et après l’accouchement, et est obligatoire. Une salariée reconnue comme étant enceinte ne peut renoncer à ce congé maternité.

La durée de congé maternité va varier en fonction du nombre d’enfants déjà à charge de la salariée et du nombre d’enfants à naître (jumeaux, triplés,…). 

Pour une salariée enceinte de son premier enfant, celle-ci va bénéficier de 6 semaines de congé dit «prénatal » et de 10 semaines de congés dit « postnatal », soit une durée totale de 16 semaines de congés maternité.

La salariée a néanmoins la possibilité de renoncer à une partie de son congé, il faudra alors qu’elle suive au minimum un congé de 8 semaines dont 6 semaines après l’accouchement.

Dans certains cas, la salariée peut déclencher des complications (hypertension artérielle, diabète, fausse-couche…), que ce soit au stade de la grossesse ou post accouchement, on parle alors de congé maladie et plus spécifiquement de congé pathologique. 

La durée du congé maternité est alors augmentée au plus de :

• 2 semaines avant la date présumée de l'accouchement,

• 4 semaines après l'accouchement.

Dans le cas d'exposition in utero au distilbène, le congé prend alors effet au premier jour d'arrêt de travail et peut durer jusqu'au congé prénatal normal.

Rappel : le congé maternité donne obligatoirement lieu à une visite médicale de reprise, à l’initiative de l’employeur, et au plus tard dans les 8 jours suivant la reprise du travail.